Livestock Research for Rural Development 22 (2) 2010 Guide for preparation of papers LRRD News

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Insémination artificielle en Algérie: Etude de quelques  facteurs d’influence chez la vache laitière

M K Ghozlane, A Atia, D Miles et D Khellef

Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire Hacen – Badi 16200 El-Harrach Alger
gkm87@hotmail.com

Résumé

Cette étude a été menée dans une ferme privée spécialisée en élevage bovin laitier. Les informations récoltées sont relatives à la conduite de l’alimentation, de la reproduction, de la santé, et de l’environnement. Ces données ont été traitées par Excel pour le calcul des moyennes et écart-types et statistica V.6 pour l’analyse de la variance pour les facteurs (parité, numéro de lactation, maladies, saison de vêlage et mode d’insémination).

 

Les résultats obtenus sur 86 vaches de race Prim’Holstein montrent un intervalle vêlage-insémination fécondante (V-IAf) = 158 ± 93,7 jours jugé trop long par rapport aux normes. Cet allongement est expliqué d’une part par l’intervalle vêlage- insémination 1ère (V-IA1) et d’autres par le critère nombre d’insémination /insémination fécondante (IA/IAf). Ces critères sont très liés entre eux (r = 0,40) pour  les intervalles vêlage-insémination fécondante/vêlage-insémination 1ère (V-IAf/V-IA1) et (r = 0,69) pour  les intervalles vêlage-insémination fécondante/insémination 1ère-insémination fécondante (V-IAf/IA1-IAf).  L’analyse de la variance, bien que réalisée sur un faible échantillon, fait apparaître que les pathologies, principalement les mammites, les boiteries  et celles relevant du post-partum, sont en partie responsables des échecs des inséminations.

 

Ce constat nous permet d’affirmer que la conduite de l’élevage et la reproduction dans cet élevage sont loin d’être maîtrisées ; elle est le reflet d’une situation qui caractérise l’ensemble du cheptel algérien.

Mots clés: bovin, fécondité, fertilité, saillie



Artificial insemination in Algeria: Study of some factors of influence among dairy cows

Abstract

This study has been led in a private farm specialized in dairy cows breeding. The collected data are related to the management of food, reproduction, health and environment. These data have been analysed with EXCEL to calculate the average and standard deviation, and STATISTICA V.6 for the variance analysis for the factors (parity, number of lactation, diseases, calving season and insemination method).


Results, obtained on 86 cows of Prim'Holstein races, show an interval calving-impregnating insemination (V-IAf) =
158 ± 93,7 days considered too long when compared to standards. This extent is due, on one hand, to the interval calving-first insemination (V-IA1), and on the criterion number of insemination/impregnating insemination (IA/IAf) on the other hand. These criterions are close to each other (r=0,40) for the intervals calving-impregnating insemination/calving-first insemination (V-IAf/V-IA1) and (r = 0,69) for the intervals calving-impregnating insemination/ first insemination-impregnating insemination (V-IAf/IA1-IAf).
Even if the variance analysis has been performed on a low number of samples, it shows that the pathologies, mainly those of teats, limping and the post-partum, are partly responsible for the insemination failures.


Results from this study allow us to assert that cattle reproduction is far from being under control. It reflects the situation that characterizes the whole Algerian livestock.

Key-words: bovine, covering, fecundity, fertility


Introduction

L’intérêt grandissant manifesté par tous les pays du monde à l’insémination artificielle est lié à ses avantages nombreux surtout génétiques et qui militent pour sa généralisation dans les élevages dans des conditions maîtrisées.

 

En Algérie l’insémination artificielle a été introduite à l’époque coloniale. Bien que très ancienne, son utilisation dans nos élevages est très limitée malgré les efforts et la maîtrise de la technologie par le CNIAAG. Son application très timide est souvent attribuée aux échecs répétés de la conception ; ainsi les taux de réussite rapportés en première insémination par divers auteurs restent encore très faibles, de l’ordre de 50% pour Ghozlane et al (2003) et  moins de 30% pour Bouzebda et al (2006) ; ils sont presque  comparables à ceux obtenus en Tunisie  (40% pour Ben Salem et al 2007). Dans les pays à tradition d’élevage, les résultats  ne sont qu’un peu meilleurs (en moyenne 57 ± 2 % après 2 inséminations en France selon Meyer 2008).

 

Les causes de ces mauvais résultats sont imputées à plusieurs facteurs, qui interfèrent entre eux, et sont parfois interdépendants et pas évidents à identifier.

 

Cette étude,  menée dans une ferme à vocation bovine laitière, se propose donc de tenter d’identifier certains facteurs responsables des échecs des inséminations dans cette ferme.

 

Méthodologie  

Ce travail a été mené dans une  ferme  privée, située dans la commune de Chaaiba à 16 km du chef lieu de Tipaza. D’une superficie de 300 ha et avec un effectif de 140 vaches de race Prim’Holstein, cette exploitation a été choisie pour les raisons suivantes :

 

L’enquête a été effectuée sur la base d’un document  comportant la recherche d’informations qualitatives et quantitatives sur l’ensemble des paramètres de conduite ayant un rapport avec les inséminations.          

 

Les données ont été d’abord vérifiées avant d’être traitées, toute information erronée  étant rejetée et n’étant pas prise en considération dans le calcul des différents critères.

Le traitement des informations a permis :

1-L’évaluation  par Microsoft Office Excel  des paramètres de  fécondité et de fertilité. Ces derniers ont été conçus selon les recommandations de  Champy et Loisel (1980).

2-Une analyse de la variance  à un facteur réalisée  pour chacun des paramètres de reproduction (V-IAf, V-IA1, IA1-IAf, IA/IAf, R) en fonction des facteurs étudiés  (parité, fréquence des maladies, mode d’insémination,  numéro de lactation,  saison de vêlage). Cette analyse a été réalisée à l’aide du logiciel STATISTICA V.6  ANOVA.

 

Résultats et discussion 

Analyse des performances de reproduction

 

Les données relatives à cette analyse ont concerné 86 vaches dont  la reproduction  est entièrement assurée par insémination artificielle.

Usuellement dans les bilans de reproduction, un nombre important de critères est utilisé pour décrire les performances annuelles d’un troupeau. Dans notre cas, les performances de reproduction ont été mesurées par l'étude de deux paramètres seulement à savoir la fécondité et la fertilité.

 

Les paramètres de fécondité

 

L’intervalle vêlage – insémination fécondante (V-IAf) 

 

Les résultats  consignés au tableau 1  montrent un intervalle V-IAf  moyen de 158 jours, il varie de 25 à 492 jours, avec un écart-type de 93,7 jours. Plus de 62 % de vaches laitières ont été fécondées au-delà des 110 jours, alors qu’elles ne devraient pas dépasser les 25 %.


Tableau 1.  Répartitions de l’Intervalle vêlage insémination fécondante

Répartition

Nbr de vaches

%

<40 jours

4

4,6

40-80 jours

16

18,6

80-110 jours

12

13,9

>110 jours

54

62,8

Total

86

100

Moyenne et écart type, jours

158 ± 93,7


Il est clair que ce délai de fécondation est trop long, il dépasse largement les normes préconisées par Cauty et Perrea (2003). Il est  supérieur à ceux obtenus dans d’autres régions de l’Algérie par Ghozlane et al (2003) et en France par Kiers et al (2006).

 

L’intervalle vêlage – 1 ère insémination (V-IA1)

 

C’est le délai de mise en reproduction (tableau 2), il est en moyenne de 67,9 jours avec un écart-type de 34,5 jours. Il varie de 25 à 197 jours avec uniquement 17,4% des vaches dépassant les 90 jours.


Tableau 2.  Répartition  de  l’intervalle vêlage -  insémination 1ére

Répartition

Nbr de vaches

%

<40 jours

13

15,1

40-70 jours

41

47,7

70-90 jours

17

19,7

>90 jours

15

17,4

Total

86

100

Moyenne et écart type, jours

67,9 ± 34,5


Ce résultat semble  très intéressant, il est même meilleur par rapport aux études citées précédemment. Néanmoins 15,1% des vaches ont été inséminées durant la période d’involution utérine et seules 4,6% parmi celles-ci ont été fécondées. Cette pratique engendre évidement un allongement de l’intervalle IA1-IAf et un nombre plus important d’inséminations suite à des avortements précoces et de ce qui en résulte comme complications gynécologiques, très souvent accompagnées dans le cas de cet élevage, de métrites.

 

Les paramètres de fertilité

 

Les résultats sont rapportés au tableau 3.


Tableau  3.  Critères de fertilité

Taux de réussite à l'IA1 (n = 16)    

18,6%

% VL à 3IA (n = 47)  

54,6%

Nombre d'IA pour une IAf          

3,1

Retards dus aux retours décalés (jours) 

45 ± 64,4


Le taux de réussite en première IA (TRIA1)

 

Seules 18,6% des vaches ont été gravides après la première insémination, alors que l’objectif fixé par l’ensemble des auteurs est de 60%. Même si les taux obtenus par les études signalées auparavant ne sont guère meilleurs, ce résultat reflète une mauvaise gestion de la reproduction et l’absence de politique bien définie en matière de reproduction du cheptel.

 

Le pourcentage de vaches à 3 IA et plus

 

On considère qu’il y a  infertilité dans un troupeau, lorsque plus de 15% des vaches nécessitent plus de 3 inséminations. C’est le cas pour 54,6% des vaches de notre troupeau. Cette situation a des conséquences économiques des plus désastreuses sur la trésorerie de l’exploitation, dans la mesure où le prix de la paillette de semence est très élevé, même si l’insémination est subventionnée en totalité par les pouvoirs publics et le nombre de jours ouverts coûte également cher car la vache continue à manger alors qu’elle n’est pas en gestation.

 

Le rapport entre le nombre d’inséminations  pour une insémination fécondante (indice coïtal) (IA/IAf) 

 

Ce rapport ne doit pas dépasser les normes estimées à 1,6. Notre échantillon présente 3,1. Cela est tout à fait logique au vu du pourcentage  de vaches à 3IA et plus. Il est aussi très élevé comparativement à ceux des autres auteurs cités ci- dessus.

 

Les retards dûs aux retours décalés

 

Ils sont calculés selon la formule suivante :

R= [(IA1 – IAf) – 21 X (nombre d’insémination – 1)]

Il doit être inférieur à 5 jours. Ce retard exprime d’une manière générale, le temps perdu pour non observation des retours en chaleur et le temps perdu suite à des avortements tardifs. Dans notre cas ce retard est des plus  élevés, il est en moyenne de 45± 64,4 jours, ce qui allonge considérablement l’intervalle entre la première insémination et l’insémination fécondante.

 

En résumé on peut dire que les performances de reproduction de nos vaches laitières sont médiocres, loin d’être proches des objectifs habituellement préconisés.

 
Etude des facteurs de variation des paramètres de reproduction

 

Effet de la saison

 

La saison de vêlage intègre à la fois les disponibilités fourragères et la température. Elle a fait l’objet de plusieurs études ; son effet sur les paramètres de reproduction diffère selon les régions. En Tunisie (Ben Salem et al 2007) comme en France (Coutard et al 2007), les intervalles les plus courts sont obtenus pour des vêlages de printemps, alors que les vêlages d’hiver sont les plus pénalisants. En zone tropicale, Bidanel et al (1989) soulignent que les performances de reproduction sont très influencées par la saison, le taux de réussite à la saillie chute de 20 points en saison chaude et humide, cet effet de la saison  est dû à la fois à des causes climatiques et alimentaires.  En Algérie les travaux de Mouffok et al (2007) en milieu semi-aride setifien  n’indiquent pas cet effet saisonnier.

 

Dans notre cas (tableau 4), l’analyse de la variance au seuil de P<0,05 ne montre aucune différence significative entre les saisons, bien que les intervalles obtenus après les vêlages de printemps semblent être plus  propices à une meilleure fécondité.


Tableau 4.  Variation des paramètres de reproduction selon la saison

Saison

Effectif

V – IA1, jours

V – IAf, jours

IA/IAf

IA1 – IAf, jours

Retards, jours

Automne

n= 30

68,6 ± 42,2

172 ± 115,6

3,4 ± 2

104 ± 111,2

54 ± 76,4

Hiver

n= 25

60,3 ± 21,7

141 ± 74,5

3 ± 1,7

80,2 ± 73,2

38,2 ± 64,3

Printemps

n= 7

58,8 ± 34,1

132 ± 86,2

3,3 ± 2,4

72,7 ± 67,3

24,7± 35

Eté

n= 24

77,4 ± 34,2

165 ± 83,6

2,9 ± 1,9

87,7 ± 66,7

46,6± 55,1


Notons par ailleurs que l’étendue des écarts-types est très large, cela se répercute évidemment sur la significativité du facteur étudié.

 
Effet de la parité

 

Contrairement à d’autres études, les résultats du tableau 5 ne montrent aucune  différence significative au seuil de P<0 ,05 entre primipares et multipares.


Tableau  5.  Variation des paramètres de reproduction selon la parité

Parité

Nb de vaches

V – IA1, jours

V – IAf, jours

IA/IAf

IA1 – IAf, jours

Retards, jours

Primipares

n= 19

64,1±36,8

174±92,7

3,3±1,8

110±69,4

62,3±58,3

Multipares

n= 60

69,6±34,8

151±96,5

3±2

81,8±92

38,7±64,1


Coutard et al (2007) enregistrent par contre des intervalles V-IAf  plus longs et parfois excessifs chez les primipares. Cet allongement est expliqué par ces auteurs par une fréquence plus grande des mises bas difficiles et une maîtrise insuffisante de l’alimentation des vaches primipares. Ce même constat a été relevé par Ben Salem et al (2007) en Tunisie sur 184 vaches Holstein alors qu’en Guadeloupe Bidanel et al (1989) sur une étude portant sur 2015 vaches de race Frisonne  ne mettent pas en évidence l’effet de la parité.
 
Effet du mode d’insémination

 

Le mode d’insémination sur chaleur observée ou chaleur provoquée par des traitements a des effets significatifs sur les paramètres de reproduction. Les vaches inséminées sur chaleurs observées ont des intervalles plus courts et un  indice coïtal moins élevé (tableau 6).


Tableau 6.  Variation des paramètres  de reproduction selon le mode d'insémination

Mode d'IA

Effectifs

V – IA1, jours

V – IAf, jours

IA/IAf

IA1 – IAf, jours

Retards, jours

IA sur Chaleurs observées

n= 53

60,5±27,7a

126±60,9 a

2,79±1,7

65,1±56,6  a

27,4±39a

IA sur Chaleurs provoquées

n= 26

84±43,1ab

220±120 ab

3,73±2,2

136±116 ab

79±86,4 ab

Sur une même colonne, les valeurs qui différent entre elles par au moins une lettre, sont statistiquement significatives à P<0,05.


Bien que les traitements d’induction de l’œstrus dans notre troupeau se fassent au cas par cas, et uniquement en dernier ressort après plusieurs  tentatives d’inséminations infructueuses. Ces traitements sont basés sur l’utilisation de progestagènes (PRID) ; la littérature et notamment les études de Grimard et al (2003) sur de grands lots d’animaux faisant appel à ce type de traitement a enregistré des faibles taux de gestation allant de 26 à 68%.

 

Effet de la fréquence des maladies

 

Les maladies observées dans le troupeau ont eu des répercussions très  importantes sur les paramètres de reproduction, notamment sur V-IAf, IA1-IAf et l’indice coïtal (tableau 7).


Tableau 7.  Variation des paramètres de reproduction  selon la fréquence des maladies

Nbr maladies

Effectifs

V-IA1, jours

V-IAf, jours

IA/IAf

IA1-IAf, jours

Retards, jours

0 maladies

n=24

61,4±32,5

119±69 a

2,3 ±1,3a

57,1±60,7 a

31,7±43

1 maladie

n=31

71,3±37,9

178±95,3ab

4±2,1 ab

107±90,3 ab

57,3±74,9

2 maladies et +

n=10

75,4±45,5

153±111 abc

2,8±1,7 bc

77,7±92,2 bc

39,9±70,3

Sur une même colonne, les valeurs qui différent entre elles par au moins une lettre, sont statistiquement significatives à P<0,05.


De très larges variations sont ainsi observées selon que les animaux sont indemnes de toutes maladies ou qu’ils ont contracté une ou plusieurs maladies. On note à ce sujet des différences allant jusqu'à 50% pour l’intervalle séparant la première insémination  et l’insémination fécondante et de plus de 30% pour V-IAf.

 

Rappelons que 50% des vaches ont présenté au moins une maladie. Ce sont essentiellement les mammites qui sont les plus fréquentes (53,5%) suivies des boiteries (4,6%) et des métrites (2,3%) (figure 1).



Figure 1.  Répartition en pourcentage de la fréquence des maladies

Ces mammites sont signalées dans 67% des cas avant la première insémination engendrant un intervalle  V-IAf de 186,3 ± 96,7 j (figure 2).



Figure 2.  Intervalle V-IAf en fonction de l’apparition des mammites

Les travaux de Tenhag (2001) au Canada ont montré que la période d'attente avant la première insémination a été beaucoup plus longue dans le groupe atteint de mammite, les visites de l'inséminateur plus nombreuses et le nombre de jours « avant fécondation » plus élevé comparativement au second groupe de vaches indemnes de mammite.

 

Effet du numéro de lactation

 

En l’absence d’informations sur le niveau de production, l’analyse de la variance a porté sur le  numéro de lactation. A cet effet le rang de lactation n’engendre pas de variation des paramètres de reproduction (tableau 8), ceci peut être expliqué par les effectifs de vaches réduits et inégaux entre numéros de lactation.


Tableau 8.  Variations des paramètres de reproduction selon le numéro de lactation

N° lactation

Effectifs

V-IA1, jours

V-IAf, jours

IA/IAf

IA1-IAf, jours

Retards, jours

1

n= 19

64,1±36,8

174±92,7

3,3±1,7

110±69,4

62,3±58,3

2

n= 24

62,3±26,1

113±70,1

2,5±1,9

50,9±63,5

19,4±34,9

3

n= 11

72,1±44,4

197±126

4,1±1,7

125±109

59,9±90,2

4

n= 4

65,7±22,4

162±65,3

4,5±2,6

96±64,2

22,5±33,8

5

n= 7

87±55,1

228±100

3,6±1,7

141±132

87±104

6

n= 9

69,1±22,8

148±107,7

2,5±2,3

79,1±98,9

46,4±56,6

7

n= 4

64,5±37,5

118±54,6

2,5±1,7

53,5±74

22±38,1


La littérature a par contre identifié le rang de lactation comme facteur important de la variation des performances de reproduction. Boichard (2000) souligne que  la fertilité se dégrade rapidement avec le rang de lactation (-2% par lactation environ). Cet  auteur prédit  même des dégradations annuelles des performances d’au moins  –0,3 % de réussite à l’IA et de + 0,4 jour d’intervalle mise bas 1 ère IA.


Conclusion et recommandations  

 

Références 

Ben Salem M, Bouraoui R et Chebbi I 2007  Tendances et identification des facteurs de variation des paramètres de reproduction chez la vache laitière en Tunisie. 14èmes Rencontres de la Recherche sur les Ruminants, paris, page 371 http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2007_09_reproduction_05_BenSalem.pdf

 

Bidanel JP, Matheron G et Xande A 1989  Production laitière et performances de reproduction d’un troupeau bovin laitier en Guadeloupe INRA Productions animales 2(5), 335-342.  http://granit.jouy.inra.fr/productions-animales/1989/Prod_Anim_1989_2_5_05.pdf

 

Boichard D 2000  Production et fertilité chez la vache laitière. Travail, Commission Bovine 24 et 25 octobre 2000. http://www1.clermont.inra.fr/commission-bovine/textes/prodfertdb.pdf

 

Bouzebda F, Guellati  M A et Grain F 2006  Evaluation des paramètres de la gestion de la reproduction dans un élevage du nord est algérien. Sciences et Technologie C– N°24, 13-16.  

http://209.85.129.132/search?q=cache%3A-9F_wVK0ivgJ%3Awww.umc.edu.dz%2FVersionArabe%2Fautres%2520sites%2FRevue%2FSite_ST%2FIntegralsC24%2FArticle_C24_2.pdf+Bouzebda+F%2C+Guellati+M+A+et+Grain+F+2006+Evaluation+des+param%C3%A8tres+de+la+gestion+de+la+reproduction+dans+un+%C3%A9levage+du+nord+est+alg%C3%A9rien&hl=fr&gl=fr
 

 Cauty I et Perrea J M 2003  La conduite du troupeau laitier. Edition France agricole, 288 pages.

 

Champy R et Loisel J 1980 Comment situer et gérer la fécondité d’un troupeau laitier. Edition ITEB France. 36pages.

 

Coutard J P, Menard M, Benoteau G, Lucas F, Henry J M, Chaigneau F et Raimbault B 2007  Reproduction des troupeaux allaitant dans les Pays de la Loire : Facteurs de variation des performances. 14èmes Rencontres de la Recherche sur les Ruminants, Paris, 359-362. http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2007_09_reproduction_02_Coutard.pdf

 

Ghozlane F, Yakhlef H et Yaici S 2003  Performances de reproduction et de production laitière des bovins laitiers en Algérie. Annales INA, Volume 24 N°1 et 2. http://www.webreview.dz/IMG/pdf/Ghozlane.pdf

 

Grimard B, Humblot P, Ponter AA, Chastant S, Constant F et Mialot JP 2003  Efficacité des traitements de synchronisation des chaleurs chez les bovins. INRA Productions animales 16(3), 211-227. http://granit.jouy.inra.fr/productions-animales/2003/Prod_Anim_2003_16_3_05.pdf 

 

Kiers A, Berthelot X et Picard-Hagen N 2006  Analyse des résultats de reproduction d’élevages bovins laitiers suivis avec le logiciel VETOEXPERT. Bulletin GTV N°36, 85-91.

 

Meyer C 2008 La reproduction des bovins. Cas de la zone tropicale (surtout  taurins N'Dama et Baoulé). Support de cours pour le Master BGAE Elevage dans les pays du Sud, Environnement Développement (EPSED). 11 ed. Vol. 1. 2008, Montpellier: CIRAD / Université de Montpellier II. 148 p.

 

Mouffok C, Madani T et Yakhlef H 2007  Variations saisonnières des performances de reproduction chez la vache Montbéliarde dans le semi-aride algérien. 14èmes Rencontres de la Recherche sur les Ruminants, paris. page 378. http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2007_09_reproduction_12_Mouffok.pdf

 

Tenhag J 2001  Prévenir la mammite peut favoriser la reproduction. Ontario Milk Producer. http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/dairy/facts/info_births.htm



Received 29 October 2009; Accepted 19 December 2009; Published 7 February 2010

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