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Productions et valeurs nutritionnelles des prairies inondables du Nord Est Algérien

Y Arbouche1, R Arbouche2, H S Arbouche2, F Arbouche2 et A Mennani1

1 Université Ferhat Abbas SETIF Algérie
arbouchefodil@yahoo.fr
2 Université Ahmed Draya ADRAR Algérie

Résumé

Les prairies inondables du Nord-Est algérien ont des productions en matières vertes et sèches assez hétérogènes. Deux lieux (lac Tonga et marais de Mekkada) et 3 stades phénologiques des plantes relevées ont été comparés.

 

Les abords du lac renferment des biomasses verte et sèche (35,44 et 26,27 t/ha en épiaison) plus importantes que celles du marais (1,84 et 0,95 t/ha). La diversité floristique du lac lui confère une valeur nutritive plus importante que celle du marais. La valeur protéique, au niveau du lac, est plus importante (PDIN 143 g/kg de MS au stade végétatif) que celle du marais (39,5 g/kg de MS), du fait de sa richesse en légumineuses. Les valeurs énergétiques passent du simple au double entre les deux sites (1,03 et 0,57 UFL/kg MS).

Mots-clés: biodiversité, biomasse, lac Tonga, marais de Mekhada, stade phénologique



Production and nutritional value of flood meadows of Northeastern Algeria

Abstract

The flood meadows of the North-eastern Algeria, have production of green and dry material, heterogeneous enough. Two places (Tonga lake and marsh Mekkada) and 3 phenological stages of plants identified were compared.


The shores of  Lake Tonga contain a green and dry biomass (35.44 and 26,27 T / ha in heading Larger than that the marsh of Mekhada (1.84 and 0,95 T / ha). The floristic diversity of  Lake Tonga, giving it a greater nutritive value than the marsh Makhada. The protein, at the level of the lake is more important (PDIN 143 g / kg DM in vegetative stage) than that of the marsh (39,5 g / kg DM), because of its richness in leguminous plants. Energy values pass from single to double between the two sites (1,03 et 0,57 UFL/kg DM).

Keywords: biodiversity, biomass, lake Tonga, Mekhada marsh, phenological stage


Introduction

L’une des contraintes majeures de l’élevage en Algérie est le manque de ressources fourragères, qui se composent essentiellement de chaumes de céréales, de parcours steppiques et forestiers, de jachères et de faibles surfaces en fourrages cultivés (Hamadache  2001).

 

C’est pour cela que le système d’élevage est surtout de nature extensif à semi-intensif et la majeure partie de l’alimentation provient essentiellement des fourrages naturels issus des pâturages sur jachère, parcours et prairies.

 

En milieu inondé, de grandes surfaces de végétations naturelles sont offertes à l’élevage et constituent la base des productions animales, comme c’est le cas des prairies inondables de l’Extrême Est du pays qui est caractérisé par une quantité de pluie très abondante (jusqu’à 1 100 mm de pluies par an)  et la nature argileuse de ses sols. La région d’El Tarf  a 40 000 hectares de prairies qui couvrent plus de 53% de la surface agricole utile (DSA 2013). Ces surfaces constituent ainsi un potentiel de production fourragère important et restent le  principal pourvoyeur d'aliments de base (herbe, ensilage, foin) pour les ruminants, avec le pâturage comme mode d’alimentation dominant en raison de son coût réduit (Vigneau-Loustau et Huyghe 2008).

 

Outre leur intérêt pour l’alimentation animale, les prairies présentent de nombreux atouts environnementaux et  un patrimoine génétique appréciable par la diversité des espèces présentes (Huyghe et al 2010). On  dispose d'une ressource végétale en quantité et qualité données (nature des espèces, digestibilité) au moment voulu, mais les exigences quant à ces niveaux varient beaucoup selon les modes d’exploitations et les périodes de l'année. C’est à ce titre que les réserves naturelles méritent une attention particulière vu leur rôle irremplaçable pour le développement et la conservation de la biodiversité (Ramade 2002). La composition botanique de la prairie  sur un site donné, à un instant donné, est tributaire des interactions complexes entre les facteurs du milieu (climat, sol, topographie) et les facteurs de gestion (fauche, pâturage, mode de fertilisation organique ou minérale) présents ou antérieurs (Louault et al 2002). Ces interactions provoquent des variations d’abondance et dominance  entre espèces végétales, ce qui permet  d’affecter le recrutement de nouvelles espèces ou la disparition des espèces anciennes si elles sont peu adaptées à la nouvelle condition  (Loiseau et al 1998).

 

Notre travail a pour but de déterminer la composition chimique, la digestibilité et la  capacité de production fourragère des prairies inondables, afin de mettre en relief les potentialités quantitatives et qualitatives des fourrages de ces prairies, mais aussi de déterminer la période optimale de récolte ou de fauche afin d’assurer une optimisation des productions en liant cette période à la valeur nutritive et aux rendements en matière sèche par hectare.


Materials and methods

Zone d’étude

 

Située à l’extrême Nord-Est de l’Algérie, la wilaya d’El –Tarf, d’une superficie de 2 908 km²,  est constituée de 40 000 ha de prairies localisées autour des lacs et notamment celui du lac Tonga et dans le marais de la Mekhada qui occupe la partie centrale de la plaine de la Mafragh, sur une superficie de 8 900 ha, lieu de confluence de l’Oued El Kebir-Est et de l’Oued Bounamoussa. C’est une cuvette de remplissage alluvionnaire et colluvionnaire.

 

Echantillonnage et prélèvements

 

Deux stations ont été mises en place au niveau des abords du lac Tonga et dans le marais de Mekhada selon le principe de  Rol (1980), qui définit la station comme étant une étendue de terrain variable en superficie, mais homogène quant aux conditions écologiques qui y règnent.

 

Le but de l’échantillonnage est d’obtenir, à partir d’une surface donnée aussi restreinte que possible, une image fidèle de l’ensemble du peuplement (Lamotte et Bourliere 1969).

 

La méthode utilisée était celle mise au point par Braun-Blanquet et al (1952). Elle a pour base la notion d’aire minima de Gounot (1961) et le concept d’association de Guinochet (1973).

 

Les prélèvements pour l’analyse et la détermination de la masse pondérale ont été réalisés sur la base de différents stades phénologiques de l’espèce graminée principale (Demarquilly 1981), du fait que les stades phénologiques des graminées sont les plus stables par rapport à la température (Durand 1969). Les stades phénologiques retenus ont été :

 

Stade végétatif ou pâturage : la base de l’épi est située dans la gaine à une hauteur de 7 à 10 cm au dessus du thalle.

Stade montaison ou épis sous gaine : les épis de 80% des plantes ne sont pas sortis de la gaine.

Stade épiaison : les épis de 80% des plantes sont sortis de la gaine.

 

Les coupes ont été effectuées à l’aide d’une faucille et chaque  m² fauché a été mis dans un sachet étiqueté. Les échantillons ont été ensuite déposés au laboratoire afin de procéder aux différentes pesées de leurs poids frais et secs.

 

Composition chimique et digestibilité in vitro

 

Ils ont pour base les méthodes édictées par l’Aoac (1990). Ils portent sur la détermination de la matière sèche (MS), les matières minérales (MM), la cellulose brute (CB) et la matière azotée totale (MAT).

La digestibilité cellulosique de la matière organique (DcellMO) des échantillons a été déterminée par la méthode de Tilley et Terry (1963) et améliorée par Van Soest et Robertson (1985). Les méthodes de calcul de la valeur nutritive ont pour base les formules de Demarquilly et Andrieu (1988).

 

Analyses statistiques

 

 La composition chimique et la digestibilité in vitro de la MO ont été analysées en utilisant l’analyse de la variance (ANOVA) suivi de la procédure d’analyses linéaire du système d’analyse statistique (SAS 2002)


Résultats et discussion

Relevés phytosociologiques

Tableau 1: Caractéristiques des 2 stations de prélèvemenents

Lieu

Station 1

Station 2

Abord du lac Tonga

Marais de la Mekhada

Altitude

0,5 m

5 m

Exposition

multiple

multiple

Pente

0%

0%

Superficie

1 m2

1 m2

Recouvrement global

1

1

Strate

herbacée

herbacée

Sol

lourd

lourd


Tableau 2: Abondance et dominance (1 à 5) ou présence (+ ou ++) des principales espèces de plantes relevées en station 1 (lac Tonta) et en station 2 (marais de la Mekhada)

Famille

Nom latin

Principaux noms français

Station 1

Station 2

Amaranthaceae

Amaranthus helioscopia L

une amaranthe

+

Apiaceae

Aethusa cynapium L

petite cigüe, cigüe des jardins, éthuse

+

(ombellifères)

Daucus carota L

carotte (sauvage)

+

Asteraceae

Bellis sylvestris Cyrillo

pâquerette des bois, pâquerette d'automne

+

(composées)

Carduus defloratus L

chardon des Alpes

+

"

Galactites tomentosa L Moench

galactite tomenteuse

+

"

Hypochaeris radicata L

porcelle enracinée

1-1

"

Leucanthemum vulgare Lam

marguerite commune, grande pâquerette

1-2

"

Matricaria recutita L

camomille sauvage, matricaire camomille

"

Picris hieracioides L

picris fausse-épervière, picride fausse épervière

1-1

Brassicaceae

Sinapis arvensis L

moutarde sauvage, moutarde des champs, sénévé

3-4

+

Euphorbiaceae

Euphorbia helioscopia L

euphorbe réveil-matin

3-2

Fabaceae

Hedysarum coronarium L

sulla du Nord, sainfoin d'Italie, hédysarum coronaire

3-2

+

(légumineuses)

Medicago ciliaris L. Krock.

luzerne ciliée

++

"

Trifolium hybridum L

trèfle hybride

++

"

Trifolium medium L

trèfle flexueux, trèfle intermédiaire

2-2

"

Trifolium pratense L

trèfle violet, trèfle rouge, trèfle des prés

2-1

"

Trifolium repens L

trèfle blanc, trèfle rampant, trèfle ladino

2-3

Lamiaceae

Lamium album L.

lamier blanc, ortie blanche, archangélique

+

(labiées)

Mentha pulegium L

menthe pouliot

+

"

Stachys arvensis L

épiaire des champs

+

Malvaceae

Lavatera cretica L

lavatère de Crète, mauve de Crète

+

Poaceae

Avena fatua L

fol avoine

2-1

2-2

(graminées)

Dactylis glomerata

dactyle pelotonné, dactyle aggloméré

++

"

Hordeum murinum L

orge des rats, orge queue-de-rat

++

"

Lolium hybridum L

ray-grass hybride

5-3

"

Lolium perenne L

ray-grass anglais, ivraie vivace

5-4

1-1

"

Phleum pratense L

fléole des prés, phléole des prés, queue-de-rat

+

"

Poa trivialis L

pâturin commun

+

Polygonaceae

Rumex sp

rumex

++

Primulaceae

Anagallis foemina Mill

mouron bleu

+

"

Anagallis monelli

mouron de Monel

+

Rubiaceae

Asperula laevigata L

aspérule lisse

+

En station 1, on note la dominance de Lolium perenne L (ray-grass anglais) et en station 2, celle d’Avena fatua L. (fol avoine).

 

Au niveau du lac Tonga, on note une meilleure diversité floristique et une répartition des espèces de graminées (Poaceae) et de légumineuses (Fabaceae) harmonieuse, assurant un bon équilibre de la ration de base (énergie/protéines). Le nombre d’espèces est moins important (entre 12 et 26) que dans les prairies d’El Feden situées dans la même région (48 espèces) ( Arbouche et al 2009).

 

Production totale des matières végétales 

 

Quel que soit le stade phénologique, les prairies inondables des abords du lac Tonga ont des rendements en matière verte et sèche plus importants que celles du marais de Mekhada (tableau 3). On note une évolution de la matière sèche plus importante que celle de la matière verte. Les taux de matière sèche (MS) et verte (MV) sont maximaux au stade épiaison pour les deux stations avec 35,77 t de MV et 26,27 t de MS pour le lac Tonga et 1,84 t de MV et 0,95 t de MS pour le marais. Arbouche et al (2009), trouvent une production de matière sèche maximale au stade épiaison de 2,8 t MS/ha au niveau des prairies d’El Feden dans la même région mais à une altitude de 560 m. De même que Arbouche et al (2008) sur une strate herbacée sous chêne liège, trouvent des rendements de l’ordre de 5,43 t de MV/ha pour un rendement en MS de 1,26 t/ha. Au niveau du Belezma (Aurés), Arbouche (1995), au niveau des pelouses a trouvé une production de 1,76 t MS/ha au stade épiaison et 2,38 t MS/ha au stade fructification pour des prairies avec comme espèce dominante Dactylis glomerata (dactyle pelotonné).

Tableau 3: Production de matières verte et sèche (t/ha) selon les stations et les stades phénologiques

Stade végétatif

Montaison

Epiaison

Lac Tonga

Matière verte

30,9

31,43

35,44

Matière sèche

11,66

24,41

26,27

Marais

Matière verte

1,24

1,58

1,84

Matière sèche

0,42

0,67

0,95

Valeur nutritive 

 

Composition chimique et digestibilité 

 

Les résultats de la composition chimique et de la digestibilité in vitro sont retracés dans le tableau 4. On note un taux de matière sèche plus important au niveau du lac Tonga quel que soit le stade phénologique. Arbouche et al (2008 et 2009), ont trouvé des taux moins élevés (environ 20%) pour les mêmes stades phénologiques.

 

Le taux de cellulose brute est moins important au abords du lac Tonga que du marais de Mekhada d’environ 3 points. Sur les prairies de moyennes altitudes, Andrieu et al (1988) ont avancé un taux de 33,5% au stade floraison.

 

 Le taux de matières azotées est plus important au niveau du lac Tonga (entre 21 et 26%), faisant ressortir la richesse en légumineuses de cette station. Dans les prairies de basses et moyennes altitudes de la région d’El Tarf, Arbouche et Arbouche (2007), ont trouvé des taux moins importants (de l’ordre de 10 à 15%).

 

La digestibilité in vitro reste sensiblement la même pour le même stade phénologique ; elle tend à diminuer en fonction de la maturité des espèces végétales. Les teneurs en cellulose brute et matière azotée ont beaucoup d’importance puisqu’au cours du cycle de végétation, la digestibilité d’une plante est liée positivement à sa teneur en matière azotée et négativement à sa teneur en cellulose brute (Andrieu et Weiss 1981).

Tableau 4: Composition chimique en % de MS et digestibilité en fonction des différents stades phénologiques et des stations

Stade végétatif

Montaison

Epiaison

SEM

P

T

M

T

M

T

M

Matière sèche

55,5a

45,3b

68,9c

58,8a

78,2d

72,8d

12,19

0,002

Matière minérale

7,7a

10,4b

7,0c

10,4b

6,8c

9,4d

4,53

0,005

Matière grasse

1,2a

2,2b

1,4c

1,8d

0,87e

0,78

1,18

0,0001

Cellulose brute

15,7a

19,7b

19,9b

22,9c

21,4d

23,9e

6,25

0,0004

Matière azotée

26,3a

20,3b

22,6c

15,5d

21,5bc

14,2e

2,65

0,003

Digestibilité in vitro
de la matière organique

0,72a

0,71a

0,65b

0,67b

0,60c

0,58c

1,18

0,0005

T : lac Tonga ; M : marais de Mekhada
Sur la même ligne, les valeurs portant un même signe sont comparables au seuil de 5%

Valeurs fourragères 

 

Les valeurs énergétiques ou fourragères sont retracées dans le tableau 5. Elles prennent des valeurs plus importantes au niveau des abords du lac Tonga (0,92 à 1,03/kg de MS) quelle que soit leur destination (lait ou viande). Les apports en UF restent plus importants au stade végétatif.

 

Arbouche et Arbouche (2007) sur des prairies de moyenne altitude au niveau de la même région, ont trouvé des valeurs fluctuant entre 0,73 et 0,65 par kg de MS en UFL et entre 0,64 et 0,61 par kg de MS en UFV. Sur prairies de moyenne altitude, Andrieu et al (1988) ont avancé des résultats compris entre 0,97 et 0,70 /kg de MS en UFL et 0,92 et 0,60 /kg de MS en UFV.

 

Pour des pâturages sous chêne liège, Arbouche et al (2008), ont avancé des valeurs en UFL de 0,86/kg de MS et des valeurs UFV de 0,59 à 0,60/kg de MS pour les stades épis sous gaine et épiaison. Pour les prairies enclavées de moyenne altitude, Arbouche et al (2009) ont trouvé des résultats fluctuant entre 0,86 et 0,95/kg de MS pour les UFL et 0,76 à 0,85/kg de MS pour les UFV pour les mêmes stades phénologiques.

Tableau 5: Valeurs fourragères (/kg de MS) selon les stations et les stades phénologiques

Stade végétatif

Montaison

Epiaison

Lac Tonga

UFL

1,03

0,94

0,98

UFV

1,01

0,92

0,94

Marais

UFL

0,57

0,54

0,51

UFV

0,55

0,52

0,49

UFL : unité fourragère pour la lactation ; UFV : unité fourragère pour la viande

Valeurs protéiques 

 

Les valeurs protéiques pour les deux sites sont retracées dans le tableau 6.

 

Les valeurs protéiques au niveau du lac Tonga sont plus importantes que celle du marais de Mekhada ; ceci est dû à la plus forte présence de légumineuses au niveau du lac Tonga. On note que les apports en PDIE sont équivalents dans les deux sites. Au stade végétatif, les apports en PDI sont les plus importants.

 

Sur pelouse enclavée à 560 m d’altitude, Arbouche et Arbouche (2007), ont trouvé des valeurs en PDI moins importantes notamment au stade épi sous gaine et épiaison (respectivement 66,8 g/kg de MS et 60,2 g/kg de MS). Les valeurs en PDIA sont toutes aussi faibles au niveau des pâturages enclavés et sous chêne liège (Arbouche et al 2008 et 2009). 

Tableau 6: Valeurs protéiques (g/kg de MS) selon les stations et les stades phénologiques

Stade végétatif

Montaison

Epiaison

Lac Tonga

PDIA

101

92

90

PDIN

143

99

91

PDIE

40

32

31

Marais

PDIA

12.5

12

12

PDIN

39.5

37

38

PDIE

42

29,5

32

PDIA : Protéines digestibles dans l’intestin d’origine alimentaire ;
PDIE : protéines digestibles dans l’intestin permises pour l’énergie ;
PDIN : protéines digestibles dans l’intestin permises pour l’azote


Conclusion


Bibliographie

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Received 31 December 2015; Accepted 13 January 2016; Published 1 February 2016

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