Livestock Research for Rural Development 26 (10) 2014 Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

Citation of this paper

Diagnostic et analyse de la situation de l’élevage ovin de race Noire de Thibar au nord de la Tunisie

Hammami Moncef, Hammami Mohamed, Rouissi Hamadi, Werghi Houssem et Tarkhani Ibtissem

Ecole Supérieure d’Agriculture de Mateur, 7030 Route de Tabarka, Mateur, Tunisie
Hammami.moncef@hotmail.fr

Résumé

Pour analyser et comparer les systèmes d’élevage de la race ovine Noire de Thibar élevée au nord de la Tunisie, une enquête a été menée chez quarante cinq (45) éleveurs d’ovins (20 de la région de Bizerte et 25 de la région de Béja) privés et du secteur organisé, choisis au hasard, qui possèdent un effectif total de 9 930 femelles (3 850 à Bizerte et 6 080 à Béja).

Cette enquête a montré que plus de 60% des éleveurs sont âgés de 35 à 55 ans et que 72% ont un niveau d’instruction au moins secondaire. La superficie moyenne des exploitations est de 247,4 ha (218,9 ha à Bizerte et 270,0 ha à Béja). A Béja, 52 % des éleveurs possèdent de grandes superficies (>= 100 ha) et détiennent 88,54% des effectifs. Cette tendance est la même pour l’autre région d’étude. L’élevage mixte est pratiqué dans les 2/3 des exploitations. Les troupeaux sont conduits en semi-intensif, avec apport de concentrés. Les éleveurs, surtout ceux de Béja, pratiquent une ligne de conduite classique avec une lutte de contre-saison se basant sur l’effet bélier. La fertilité (91,5 %), la prolificité (123 %) et la productivité numérique (100 %) chez les éleveurs de Béja sont supérieurs à celles réalisées chez les éleveurs de Bizerte (88,5 %, 114 % et 93 %). Le taux de mortalité des jeunes avant sevrage à 3-5 mois est élevé avec 9,9 % à Béja et 12,5 % à Bizerte. Quelques mesures sont proposées.

Mots-clés: performance zootechnique, reproduction, système d’élevage



Diagnosis and analysis of the situation of the “Black Thibar” sheep breeding in the North of Tunisia

Abstract

This study aimed to analyze and compare North Tunisian breeding systems for Black Thibar breed sheep, surveys of private farmers and organized parts of Beja and Bizerte sector. Forty five (45) shepherds (20 in Bizerte and 25 in Beja) which have a total of 9930 female units (3850 UF in Bizerte and 6080 UF in Beja), were randomly selected and spread over different regions of both governorates.

The data survey analysis showed that over 60 % of farmers are aged 35-55 years and 72 % have a level of education is secondary or tertiary. The total area of ​​farms surveyed is 11133 ha (4378 ha in Bizerte and 6755 ha in Beja ) . 48 % of investigated farmers in Beja (n = 12 ) have less than 100 ha area and hold 11.46 % of female sheep units. Farmers who own large areas (> 100 ha) and 52% hold 88.54 % of the workforce . This trend is the same for both study areas. 66.66 % of farms were characterized by a mixed farming system. The herds are conducted in semi-intensive , based on grain stubble , rangeland , and to a lesser extent forage ( hay, barley forage) and concentrates. Ranchers in the study area practice a line of conventional driving with a struggle against season based on the ram effect especially among farmers Beja. Technical and economic parameters analysis showed a superiority of fertility ( 91.5%) , prolificacy (123 %) and digital output (100 %) for farmers in Beja compared to those made from breeders in Bizerte (88.5% , 114 % and 93% ), respectively. The mortality rate among lambs is high in both study areas with 9.89% and 12.5% in Beja and Bizerte, respectively.

Keywords: economic parameters, farming systems, fertility, reproduction


Introduction

L'élevage ovin en Tunisie revêt un intérêt capital sur les plans social et économique. L'effectif des ovins est estimé à 6 855 520 têtes dont 4 233 900 Unités Femelles (DGEDA 2013), représentant ainsi 45 % des U.G.B. des ruminants, ce qui les place en seconde position après les bovins (47 %).

D'autre part, ils contribuent en partie à combler le déficit que connaît le pays en produits animaux grâce à leurs productions diversifiées : viande, laine, peaux et lait. Les ovins participent pour 42 % à la production totale de viande rouge avec une production de 49 000 tonnes en 2009 (Givlait, 2009). Parmi les races ovines locales actuellement exploitées en Tunisie, on peut citer la race Noire de Thibar, qui est une race exclusivement tunisienne, uniformément noire, issue d’un croisement ayant eu lieu à Thibar (gouvernorat de Béja) au nord du pays vers 1911 à partir d’ovins locaux, de Brun-noirs de Suisse et de mérinos. L’enquête sur les structures des exploitations agricoles 2004-2005 en Tunisie situe l’effectif des brebis Noires de Thibar à 71 300 têtes sur un total de 3 960 300 brebis, soit 2,1 % du cheptel national. La répartition régionale des effectifs ovins montre que 70 700 brebis Noire de Thibar, soit 99 % du total de cette race sont élevées dans la région subhumide du nord de la Tunisie. Cette région céréalière est caractérisée par un potentiel de productions fourragères important. Si le standard de cette race ovine est établi et les performances de reproduction et de production sont assez bien connues, la caractérisation des systèmes d’élevage et la connaissance du mode de conduite et des performances réalisées s’avèrent indispensables. L’objectif de ce travail est de contribuer à une meilleure connaissance des spécificités des élevages ovins de race Noire de Thibar en Tunisie. Spécifiquement, il s’agit de classifier les éleveurs d’ovins, d’identifier les systèmes d’alimentation et de comparer les performances reproductives réalisées.


Matériel et méthodes

Présentation de la zone d’étude

Cette étude a été réalisée dans les gouvernorats de Bizerte et de Béja situés au nord de la Tunisie dans la zone bioclimatique sub-humide (pluviométrie > 550 mm). Le tableau 1 résume les caractéristiques générales de la zone d’étude.

Tableau 1. Caractéristiques générales des gouvernorats objets de l’étude

Régions

Bizerte

Béja

SAT (ha)

374 817

374 000

SAU (ha)

344 673

341 030

Pluviométrie moyenne (mm)

871

550

Céréales (ha)

98 000

133 000

Fourrages (ha)

60 000

43 200

Parcours (ha)

19 231

20 000

Effectif d’ovins (unités femelles)

175 100

258 450

Part dans l’effectif national (%)

4,13

6,10

Production viandes rouges ovines (1 000 t)

2,9

3,5

Parts dans la production nationale (%)

5,92

7,14

Choix des éleveurs

Quarante cinq (45) éleveurs d’ovins (20 à Bizerte et 25 à Béja) ont été choisis au hasard, répartis sur les différentes régions des deux gouvernorats, afin de déterminer le niveau de structuration des exploitations, la diversité des activités, le fonctionnement des ateliers ovins et les résultats techniques réalisés.

Enquête et collecte des données

La collecte des données auprès des éleveurs a été réalisée en collaboration avec les structures d’appui (Agences Régionales de l’Office de l’Elevage et des Pâturages, Commissariats Régionaux de Développement Agricole). Notre étude s’est basée sur une enquête par questionnaire qui a porté sur la collecte des informations suivantes :


Résultats et discussion

Structure et caractéristiques des composantes des élevages enquêtés
Identification de l’exploitant

L’âge et le niveau d’instruction des éleveurs constituent des paramètres primordiaux pour le jugement du fonctionnement d’un tel système d’élevage. L’âge moyen des éleveurs de la région de Bizerte varie de 49 à 63 ans (54 ± 9) alors que celui des exploitants de Béja varie entre 32 et 75 ans (53 ± 12). La répartition de l’âge est présentée dans le tableau 2.

Tableau 2. Classes d’âges des éleveurs enquêtés

 

Bizerte

Béja

Classe d’âge (ans)

35-55

>55

35-55

>55

Nombre d’éleveurs

14

6

16

9

%

67

33

64

36

Age moyen

49

63

46

66

Quant au niveau d’instruction des éleveurs, l’enquête a montré que 74% et 76 % des exploitants à Bizerte et Béja, respectivement ont un niveau soit secondaire soit supérieur, ce qui laisse penser que cette tendance peut avoir des conséquences positives sur le processus d’assimilation des techniques modernes de la conduite des troupeaux.

Structure foncière des exploitations

La superficie totale des exploitations enquêtées est de 11 133 ha (4 378 ha à Bizerte et 6 755 ha à Béja). A Béja, 48 % des éleveurs enquêtés (n=12) possèdent des superficies inférieures à 100 ha et détiennent 11,46 % des unités femelles ovines. Les éleveurs qui possèdent de grandes superficies (>= 100 ha) représentent 52 % et détiennent 88,54% des effectifs. Cette tendance est la même pour les deux régions d’étude (Tableau 3). Il s’agit d’un atout important pour la durabilité des systèmes d’élevage dans ces régions. En effet, les enquêtes de structure des exploitations agricoles montrent que seulement 1 % des éleveurs d’ovins, en Tunisie, possèdent des superficies supérieures à 100 ha (MARH 2009).

Tableau 3. Classification des exploitations selon la taille (en ha)

Régions

Superficie

50-100

100-300

>300

Total

Bizerte

Exploitations

%

5

25

7

35

8

40

20

100

Béja

Exploitations

%

12

48

4

16

9

36

25

100

Total

Exploitation

%

17

37,8

11

24,4

17

37,8

45

100

La composante animale
Répartition des éleveurs selon la taille des troupeaux

L’enquête a montré que le nombre d’éleveurs qui possèdent des troupeaux de taille importante (> 300 têtes) est élevé. En effet, en considérant les deux régions, 60 % des éleveurs ont des troupeaux dont l’effectif dépasse 300 têtes. Ceci est dû à la présence d’importantes superficies de chaumes de céréales qui constituent une ressource alimentaire à “ bon prix ” pour ce type d’élevage. La répartition des éleveurs selon la taille des troupeaux élevés est présentée dans le tableau 4. 

Tableau 4. Répartition des éleveurs selon la taille des troupeaux ovins

Régions

Taille du troupeau

< 100

100-300

> 300

Total

Bizerte

nombre d’éleveurs

%

3

15

7

35

10

50

20

100

Béja

nombre d’éleveurs

%

10

40

8

32

7

28

25

100

Total

nombre d’éleveurs

%

13

28,9

15

33,3

17

37,8

45

100

Répartition des éleveurs selon l’association des espèces élevées

L’élevage mixte est pratiqué dans les 2/3 des exploitations (Tableau 5) . A Béja, l’espèce ovine seule est dominante dans les exploitations enquêtées. Cependant, nous constatons que l’association : ovins- bovins représente 45 % chez les éleveurs de la région de Bizerte ; ceci pourrait être expliqué par la présence de périmètres irrigués qui encouragent les exploitants a pratiquer l’élevage bovin laitier qui ne peut être durable qu’en présence des ressources fourragères irriguées.

Tableau 5 . Répartition des éleveurs selon l’association des espèces élevées

Régions

Association

ovins

ovins-
bovins

ovins-
caprins

ovins-bovins-
caprins

Total

Bizerte

nombre d’éleveurs

6

9

3

2

20

%

30

45

15

10

100

Béja

nombre d’éleveurs

9

6

3

7

25

%

36

24

12

28

100

Total

nombre d’éleveurs

15

15

6

9

15

%

33,3

33,3

13,3

20

100

Les ressources alimentaires

Les troupeaux de toutes les exploitations sont conduits en semi-intensif. Ce système est fondé sur la céréaliculture qui permet de produire une quantité importante de pailles et de chaumes dont le rôle pour l’alimentation des animaux est évident (Chermiti et al 1999). En effet, les chaumes constituent la principale ressource fourragère gratuite disponible en été pour les ovins. Les parcours naturels et, à un degré moindre les fourrages (foins, orge en vert, etc.) et les aliments concentrés constituent les principales autres ressources alimentaires pour les ovins. L’alimentation n’obéit pas à un calendrier fixe ;la combinaison de différentes ressources alimentaires varie selon la conjoncture climatique de la saison ou de l’année, la disponibilité des aliments ainsi que leurs prix.

Ligne de conduite

Dans toutes les exploitations, on pratique la tonte en fin mars- début avril. La durée de cette opération varie de 10 à 30 jours selon la disponibilité en main-d’œuvre et la technicité des tondeurs. Les éleveurs du secteur organisé (n = 14) pratiquent un bain anti-galeux juste à la fin de la tonte et des traitements contre les parasites internes (2 fois par an, en début d’automne et début du printemps ) alors que les éleveurs privés (n = 31) ont recours à une injection d’un antiparasitaire interne-externe vu que le bain anti-galeux constitue une tâche pénible qui nécessite des moyens humains et matériels.

Tous les troupeaux sont conduits au rythme d’un agnelage par an. La lutte est libre et a lieu au printemps pour tous les éleveurs. Sa durée est de 60 à 90 jours, ce qui se traduit par des agnelages étalés durant l’automne.

Le sexe – ratio pratiqué chez tous les éleveurs est généralement supérieur à la norme minimale préconisée pour une lutte libre qui est de 3%. En effet, certains éleveurs utilisent en moyenne 6 à 8 béliers par 100 brebis. Pour l’effet mâle, on recommande au moins 4 mâles pour 100 femelles (Meyer et al 2004).

Concernant l’âge de la mise à la reproduction des agnelles, 75 % des éleveurs enquêtés introduisent les antenaises pour une première lutte à un âge de 10 à 12 mois et 25% des éleveurs assurent une mise à la reproduction des agnelles dès l’âge de 8 mois. Ceci nous amène à nous demander quels sont les effets de cette mise précoce à la reproduction des agnelles sur la fertilité. En effet, il est généralement admis que la fertilité des femelles ovines nullipares quand elles sont mises à la reproduction avant d’avoir atteint un an d’âge ou même plus tard au stade antenaise est généralement plus faible que celle des brebis adultes. Cette efficience reproductive réduite des femelles ovines nullipares se prolonge même après l’avènement de la puberté (Ben Salem et al 2004).

La préparation alimentaire pour la lutte appelée « flushing » basée sur une complémentation en aliments concentré est appliquée chez 72% des éleveurs à Béja et 70% à Bizerte. Le flushing est à base d’un concentré commercial, ou chez certains éleveurs d’un concentré fermier constitué d’orge et féverole.

Le steaming, qui est une complémentation alimentaire apportée aux brebis gestantes durant le dernier 1/3 de gestation, est pratiqué par 84% et 76% des éleveurs enquêtés à Bizerte et à Béja respectivement.

Les agnelages sont concentrés aux mois de septembre et octobre. Le pic des agnelages à Bizerte est enregistré durant le mois de septembre, alors le maximum des agnelages chez les éleveurs de Béja est observé au cours du mois d’octobre.

Les éleveurs enquêtés pratiquent un sevrage à l’âge de 3 à 5 mois qui est tributaire du prix de vente des agneaux. Le poids des agneaux au sevrage est dans la fourchette de 20 à 30 kg. Ceci corrobore les constatations de Atti et abdouli (1997) qui ont montré qu’en Tunisie, les agneaux nés en automne sont commercialisés au printemps à un poids vif de 20 à 25 kg, sans être engraissés en bergerie. Le prix de vente varie de 350 à 400 Dinars Tunisien (DT) par agneau.

La réforme des brebis et leur remplacement par les antenaises destinées à l’élevage est effectuée chez la majorité des éleveurs au mois de mars, avant le début de la lutte. Le taux de réforme des brebis chez 80 % des éleveurs de Bizerte est en moyenne de 12 %, alors que les éleveurs de Béja pratiquent un taux de réforme de 9 % seulement. Le prix de vente des brebis reformées varie de 150 à 250 DT.

La conduite sanitaire des troupeaux revêt une importance capitale vu son impact sur les performances et par conséquent sur la rentabilité économique de la spéculation. A Bizerte, 90% des éleveurs respectent et pratiquent le calendrier de prophylaxie sanitaire national vu qu’ils sont contrôlés par l’Office de l’Elevage et des Pâturages qui leur assure des campagnes de vaccinations gratuites contre les maladies réputées légalement contagieuses comme la fièvre aphteuse, la clavelée et la langue bleue. La totalité des éleveurs enquêtés à Béja suivent un calendrier sanitaire rigoureux, ceci grâce à l’encadrement et le suivi du groupement des éleveurs de la race Noire de Thibar, créé à Béja en 2005.

Paramètres technico-économiques

La productivité d’un troupeau ovin est fonction de la fertilité et la prolificité des brebis ainsi que du poids et de la viabilité des agneaux. Or parmi toutes ces composantes, il semble que c’est la prolificité qui a l’impact le plus important sur la productivité (Boujenane 2004), et aussi la mortalité. Le tableau 6, résume les principaux paramètres technico-économiques enregistrés aux niveaux des troupeaux enquêtés.

Tableau 6. Principaux paramètres technico-économiques des élevages enquêtés

Régions

Bizerte

Béja

Tous

Paramètres (moyenne et écart-type)

Fertilité (%)

88,5 ± 7

91,5 ± 11,1

90,5 ± 10

Prolificité (%)

114 ±13,6

123 ± 24,5

120 ± 22

Mortalité jeunes avant sevrage (%)

12,5 ± 11,9

9,89 ± 9,5

10,4 ± 9,5

Productivité numérique (%)

93 ±16,5

96 ± 44

95,2 ± 37,7

La fertilité des brebis est en moyenne de 88,5% à Bizerte, variant dans une fourchette de 65,4 à 96% et elle est en moyenne de 91,5 % à Béja variant de 82,14 à 100 %. La faiblesse de la fertilité des troupeaux ovins à Bizerte est la conséquence de certaines défaillances détectées au niveau de la conduite dont on peut citer l’absence de la lutte séparée des brebis et des antenaises ainsi que l’absence de l’effet bélier. En effet, la lutte séparée améliore la fertilité des antenaises. Le taux de prolificité est plus élevé à Béja (123%) comparativement à celui des élevages de Bizerte (114 %). Ces résultats sont inférieurs aux normes de la race Noire de Thibar dont la prolificité peut atteindre 140 à 150 %. Les taux élevés de mortalité des jeunes avant sevrage sont dus essentiellement à une mauvaise préparation alimentaire des brebis durant le dernier 1/3 de gestation et l’apparition - chez certains troupeaux de la région de Bizerte - d’une maladie bactérienne : la chlamydiose responsable de mortinatalités. En effet, le taux de mortalité des jeunes a atteint 41 % chez l’un des éleveurs enquêtés. Le taux de productivité numérique qui est le paramètre technico-économique le plus important (Rouissi et al 2001) car il synthétise les autres, est inférieur à 1 chez les éleveurs de Bizerte et de Béja ; ceci est en étroite relation avec le taux de fécondité et le taux de mortalité des jeunes à travers la relation : TPN= Taux de fécondité*(1-taux de mortalité avant sevrage).


Conclusions

D’après cette étude analytique, les constatations suivantes peuvent êtres retenues:


Références bibliographiques

Atti N et Abdouli H 1997  Effets du niveau alimentaire et de la race sur la croissance et la qualité de carcasses des agneaux. Options Méditerranéennes N°34.p :195-198. http://om.ciheam.org/article.php?IDPDF=97606136

Ben Salem I, Reki M, Ben Hamouda M, Lass oued N et Ben Sassi M 2004  Élevage des brebis de remplacement : Aptitude à la reproduction au stade antenaise. Options Méditerranéennes, série A no. 97, pp : 111-115 http://om.ciheam.org/article.php?IDPDF=801455

Boujenane I 2004 Systèmes accélérés de reproduction chez les ovins : Bulletin Mensuel d’Information et de Liaison du PNTTA. 112 (2004), p : 4 http://www.agrimaroc.net/112.pdf

Chermiti A, Rouissi H et Mehouachi M 1999  Bilan des recherches sur l’utilisation des sous-produits en alimentation des ruminants. Atelier de travail : bilan des recherches sur les petits ruminants ESA Mateur : 20-21/9/1999.

DGEDA 2013  Recensement de suivi de la campagne agricole 2012-2013, Ministère de l’Agriculture, Tunisie

GIVLAIT 2009 Groupement Interprofessionnel des Viandes et Laits, rapport annuel.2009.

MARH 2009  Enquête de structure des exploitations agricoles, Ministère de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques, Tunisie.

Mehouachi M 1995 Caractéristiques de reproduction chez les béliers de race Barbarine et Noire de Thibar. In : L'élevage ovin en zones arides et semi-arides. Cahiers options méditer., volume 6, 35-41.

Meyer C, Faye B, Karembe H., Poivey J P, Deletang F, Hivorel P, Benkidane Ali, Berrada J, Mohammedi D et Gharzaouani S 2004 Guide de l'élevage du mouton méditerranéen et tropical. Libourne, France, Ceva ed., 1 vol., 155 p.

Rekik M et Gharbi M 1999  Réponse des races à viande ovines locales en Tunisie à la reproduction en âge précoce. Tropicultura, 16-17, pp. 64-69. http://www.tropicultura.org/text/v16_17n2/64.pdf

Rouissi H, Ben Souissi N, Dridi S, Chaieb K, Tlili S et Ridene J 2001  Performances zootechniques de la race ovine Sicilo-Sarde en Tunisie. Options Med. Série A N° : 46 ,pp 231-236. http://om.ciheam.org/article.php?IDPDF=1600142


Received 10 February 2014; Accepted 29 August 2014; Published 3 October 2014

Go to top