Livestock Research for Rural Development 29 (11) 2017 Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

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Evaluation de la productivité énergétique de parcours camelins, wilaya d’Ouargla, Algérie

R Mayouf, K Lakhdari et M Belhamra

Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides(CRSTRA), Nezla, Touggourt, Algérie
rabahmayouf@gmail.com

Résumé

Dans le but d’évaluer la productivité énergétique de parcours camelins, nous avons utilisé les équations de Chehma (2008) pour estimer la phytomasse aérienne des espèces pérennes. Le recensement de ces espèces et les mesures ont été effectués dans la commune d’El Alia, Ouargla (Sahara septentrional algérien), au printemps dans 2 stations avec 6 sous-stations dans chacune.

L’étude montre que le parcours d’El Alia renfermait 14 espèces fourragères pérennes réparties sur 10 familles botaniques, surtout les Amaranthaceae = Chenopodiaceae (35,7 %). La phytomasse produite a varié en fonction des espèces et des stations ; elle était de 2 458 ± 138 kg de MS par ha. La productivité énergétique globale du parcours était de 1 125 ± 84 UFL par ha et de 1 077 ± 74 UFV par ha. La soude tétragonale, Salsola tetragona, a présenté les meilleures valeurs (322 UFL et 290 UFV). Ainsi, en milieu saharien, la productivité énergétique de ce parcours reste appréciable au printemps, ce qui lui confère un intérêt pastoral non négligeable.

Mots clés: alimentation, dromadaire, El’Alia, espèce pérenne, phytomasse aérienne, Salsola tetragona


Assessment of the energy value of camel's rangelands, Ouargla - Algeria

Abstract

In order to evaluate the energy productivity of the camel's rangelands, we used the Chehma equations (2008) to estimate the aerial phytomass of perennial species. The measurements were taken at El Alia rangelands, Ouargla (South-East of Algeria), during the spring in 2 stations and 6 sub-stations in each.

The results showed that there were 14 forage species spread over 10 botanical families mainly Amaranthaceae = Chenopodiaceae (35.7%). The phytomass produced varies according to species and stations, with an average of 2458 kg / MS / ha. The total energy productivity of the course was 1125 UFL / ha and 1077 UFV / ha ; Salsola tetragona showed the best values (322 UFL and 290 UFV). So, in the Saharan environment, the energy productivity of rangelands remains appreciable. This gives it an important pastoral interest.

Key words: aerial phytomass, dromedary, El Alia, perennial species, Salsola tetragona


Introduction

En Algérie, l’élevage camelin est basé sur l’exploitation naturelle des parcours sahariens qui constituent la seule ressource alimentaire disponible pour le dromadaire (Slimani 2015 ; Adamou et Boudjenah 2012 ; Chehma et Faye 2011). Ces parcours connaissent une dégradation continue sous l’effet des changements climatiques et des facteurs anthropiques (Nedjraoui et al 2008 ; Aidoud 1991) et l’alimentation du cheptel camelin devient une source de grandes difficultés pour les éleveurs des régions sahariennes (CENEAP 2015).

Présentement, la nécessité d’accorder un intérêt particulier au problème de l'alimentation sur parcours se pose avec acuité au moment où le dromadaire est de plus en plus touché par la faiblesse et la raréfaction des ressources alimentaires naturelles, qui aura des conséquences sur le devenir de la pratique de l’élevage camelin en Algérie.

Notre étude s’insère dans la perspective d’une gestion raisonnée et durable des parcours et le développement de bonnes ressources fourragères au profit du dromadaire. Son objectif est d’estimer la phytomasse produite par les espèces pérennes broutées par le dromadaire et d’évaluer la productivité énergétique du parcours. En effet, ce type d’étude contribue à la résolution de la problématique épineuse relative à la gestion rationnelle des ressources pastorales des parcours sahariens (Bouallala et Chehma 2015).


Matériels et méthodes

Présentation de la région d’étude

L’étude a été réalisée dans la commune d’El Alia, wilaya d’Ouargla, au sud-est d’Algérie. Le climat est de type saharien, caractérisé par de fortes températures dépassant souvent les 50°C aux mois de juillet et août. Les précipitations sont de faible importance quantitative (Baameur 2006) avec un déficit estival à partir du mois du mai. La pluviométrie annuelle moyenne est de 40,1 mm (Benseghier et al 2017). La végétation est très clairsemée, composée de plantes éphémères, n’apparaissant qu’après la période des pluies (novembre à mars) et de plantes pérennes qui subsistent durant toute l’année (Chehma 2005 ; Ozenda 1991; Longuo et al 1989). Toutefois, elle regroupe les principales espèces broutées par le dromadaire, raison pour laquelle le parcours est considéré comme un des principaux pâturages camelins dans le Sahara septentrional algérien (Lakhdari et al 2015).

Figure 1. Carte de la zone d’étude
Echantillonnage

Nous avons retenu 2 stations. Le choix a été fait en fonction de la présence fréquente des troupeaux camelins : la station de Chegga (32° 55' 45.12 N, 5° 30' 09.00 E) à 116 m d’altitude et la station de Labrag (33° 01' 16.73N, 5° 22' 38.51 E) à 177 m. Pour chaque station, nous avons retenu 6 sous-stations. L’emplacement des relevés a été orienté par l’homogénéité floristique. L’étude a été limitée aux espèces pérennes, durant le printemps (mars, avril et mai), quand les productions atteignent leur maximum.

Mesures

Dans chaque relevé, nous avons noté la liste des espèces pérennes avec leurs coefficients d'abondance-dominance de Braun-Blanquet (1964).

La densité a été exprimée en nombre d'individus par unité de surface (relevé de 100 m2).

Les estimations du recouvrement ont été effectuées pour tous les individus de chaque relevé, en projetant verticalement sur le sol les organes aériens des plantes (Gounot 1969).

Pour évaluer la phytomasse aérienne, nous avons utilisé les équations données par Chehma (2008) pour les espèces pérennes (Tableau 1). Concernant les espèces dont les équations de prévision ne sont pas disponibles dans la bibliographie, nous avons coupé la totalité de la partie aérienne des espèces sur cinq quadrants de 100 m2, qui ont été pesés à l'état frais et à l'état sec pour déterminer la matière sèche (Chehma 2008).

Tableau 1. Equations de prévision du poids en fonction du recouvrement des plantes selon l’espèce

Nom latin

Espèce
Nom vernaculaire

Équation de
régression

Coefficient de
détermination

Anabasis articulata

Baguel

y = 1,564x + 0,040

0,87

Calligonum comosum

L'arta

y = 0,623x + 0,020

0,84

Cornulaca monacantha

Hadd, djouri (en arabe)

y = 1,424x + 0,016

0,93

Ephedra alata
Helianthemum lippii

Alanda, éphèdre ailé
Reguigue

y = 1,361x + 0,080

0,91

Limoniastrum guyonianum Molkopsi sciliata

Zeïta, limoniastre
Halma

y = 2,039x - 0,051

0,95

Oudneya africana

Henat l’ibel

y = 0,677x - 0,010

0,88

Randonia africana

Godhm

y = 3,426x - 0,047

0,92

Retama raetam
Salsola longifolia

Retam
Harmak

y = 3,116x + 0,250

0,92

Salsola tetragona

Belbel, soude tétragonale

y = 3,663x - 0,019

0,89

Stipagrostis pungens

Drinn

y = 0,951x + 0,150

0,82

Traganum nudatum

Demran

y = 1,222x + 0,005

0,93

Zygophyllum album

Agga

y = 0,593x + 0,026

0,86

Y : Poids, x : Recouvrement, * : L’estimation du poids a été faite sur la base d’un calcul simple basé
sur l’observation de la partie foliaire par rapport au bois et le tout rapporté au recouvrement total.

Valeur énergétique

Pour prédire la valeur énergétique exprimée en UFL (unité fourragère lait) et UFV (unité fourragère viande) nous avons utilisé les équations de prévision de la digestibilité de la matière organique et de la valeur énergétique de Jarrige (1980) et Morrison (1976).


Résultats et discussion

Le Tableau 2 regroupe les résultats des mesures effectuées dans les deux stations 1 et 2 (densité, recouvrement, coefficient d'abondance dominance et production de la phytomasse).

Tableau 2. Caractéristiques de la végétation dans la région d’étude

Espèce

Densité
(ha)

Recouvrement
des espèces
(m²/ha)

Coefficient
d'abondance
dominance

Phytomasse
aérienne
(kg de MS/ha)

Station 1

Anabasis articulata

111

78

3

122

Cornulaca monacantha

22

16

+

22

Limoniastrum guyonianum

64

119

3

243

Moltkopsis ciliata

32

25

2

18

Retama ratam

32

68

+

212

Salsola tetragona

53

111

2

407

Stipagrostis pungens

16

29

+

27

Traganum nudatum

77

95

3

117

Zygophyllum album

78

112

2

66

Total

485

1 234

 

Station 2

Anabasis articulata

92

65

3

102

Calligonum comosum

27

65

1

40

Cornulaca monacantha

16

21

+

30

Ephedra alata

12

97

+

131

Helianthemum lippii

68

32

1

11

Moltkopsis ciliata

59

39

2

28

Oudneya africana

36

49

+

33

Salsola longifolia

39

51

1

22

Salsola tetragona

109

144

3

528

Traganum nudatum

93

113

3

138

Zygophyllum album

42

57

+

34

Total

593

1097

Dans le parcours, nous avons recensé un total de 14 espèces pérennes. Ce résultat est proche de celui avancé par Benseddik (2011) à Touggourt. Les espèces Anabasis articulata, Cornulaca monacantha, Salsola tetragona, Moltkopsis ciliata, Traganum nudatum et Zygophyllum album sont rencontrées dans les deux stations. Cependant, Retama ratam et Stipagrostis pungens sont présentes seulement dans la station 1 par contre, les espèces Calligonum comosum, Ephedra alata, Helianthemum lippii, Oudneya africana et Salsola longifolia sont rencontrées dans la station 2 (Tableau 2).

Concernant la densité, dans la station 1, la densité la plus élevée a été estimée chez Anabasis articulata (111 individus / ha) et la plus faible chez Stipagrostis pungens (16 individus / ha). Mais, dans la station 2, la densité la plus élevée est a été estimée chezSalsola tetragona (109 individus / ha) et la plus faible chez Ephedra alata (12 individus / ha). Cette différence interaspécifique a été signalée par Medjber (2014). La densité totale varie entre les deux stations ; elle est plus importante dans la station 2 (593/ha) que dans la station 1 (485 /ha). Ceci peut être justifié par la variabilité en nombre d'espèces (9 espèces dans la station 1 et 11 dans la station 2). Selon Benguessum et Bouhamad (2006), cette variabilité est fonction du sol en particulier, des dépôts sableux.

Le recouvrement, le plus important est celui de Salsola tetragona (144 m2/ha) dans la station 2 ensuite, celui de Limoniastrum guyonianum (119 m²/ha) dans la station 1. Le recouvrement des espèces est en relation proportionnelle avec l'abondance ; il peut être grand même avec un recouvrement des individus faible. Ce dernier reste lié aux facteurs écologiques du milieu, notamment le sol et la géomorphologie (Benguessum et Bouhamad. 2006).

Selon le coefficient d'abondance dominance Anabasis articulata, Limoniastrum guyonianum et Traganum nudatum sont les plus dominantes dans la station 1. Elles couvrent plus de 1/4 à 1/2 de la surface prospectée, suivies par Salsola tetragona et Zygophyllum album qui sont abondantes mais à recouvrement moindre de 1/2 à 1/4 de la surface. Moltkopsis ciliata représente des individus à recouvrement faible et Retama ratam et Stipagrostis pungens s’avèrent de plus en plus rares. Mais, dans la station 2, Salsola tetragona, Anabasis articulata et Traganum nudatum sont les plus dominantes, elles couvrent le 1/4 de la surface échantillonnée. Viennent ensuite Moltkopsis ciliata qui couvre moins de 1/4 de la surface. Calligonum comosum, Helianthemum lippii et Salsola longifolia représentent des individus à recouvrement faible. Néanmoins, elles sont plus abondantes que Cornulaca monacantha, Ephedra alata et Zygophyllum album. Les deux stations 1 et 2 sont dominées par plus d’une espèce et l’abondance–dominance varie pour les mêmes espèces d’une station à l’autre. Cette variation semble provenir essentiellement de l’aptitude de l’espèce à l’adaptation à des conditions édapho-climatiques propres à chaque station (Baameur 2006).

Concernant la production de la phytomasse aérienne, au niveau de la station 1, les meilleures productions sont enregistrées chezSalsola tetragona (407 kg/MS/ha) suivies par Limoniastrum guyonianum (243 kg/MS/ha) puis Retama ratam (212 kg/MS/ha).

Les productions de Anabasis articulata et Traganum nudatum s’avèrent voisines avec 122 et 117 kg/MS/ha respectivement. Au niveau de la station 2, précèdeSalsola tetragona avec 528 kg/MS/ha suivie parTraganum nudatum, Ephedra alata et Anabasis articulata avec 224, 132 et 102 kg/MS/ha respectivement (Tableau 2). Nous remarquons que la production de la phytomasse aérienne est très variable d’une espèce à l’autre dans la même station et elle varie pour les mêmes espèces d’une station à l’autre. Par conséquence, une variabilité dans la production des deux stations (1 235 kg/MS/ha dans la station 1 et 1 099 kg/MS/ha dans la station 2). Cela est directement lié à la diversité floristique, à la densité des plantes et aux conditions édapho-climatiques du milieu (Saadani et El ghezal 1989 ; Forti et al 1987 ; Boudet 1978).

Globalement, le parcours produit 1 675 kg/MS/ha (Tableau 3). Notre résultat s'inscrit dans la fourchette des études de Bouallala (2013), qui portent sur la production de la phytomasse dans les parcours sahariens, allant de 969 kg/MS/ha pour le parcours Reg à 2 280 pour le parcours lit d’Oued, mais il est strictement inférieur à celui avancé par Chehma (2005) soit 3 510 pour un parcours de sol sableux. En effet, selon l’étude menée par Boucif (2014) dans la région sud de la wilaya de Tlemcen, la production de la biomasse varie entre 50 et 3 050 kg MS/ha. En Tunisie, une steppe à Lygeums partum a produit 1 300 kg sur sol alluvial (Floret et al 1983). De même, en Egypte, un parcours à Echiochilon fruticosum et Helianthemum lippii a produit 6 000 kg MS/ha sur plateau (Abdel-Razik et al 1988).

Figure 2. Phytomasse aérienne du parcours de El'Alia

Les productions moyennes des espèces ont montré l'existence d'une variabilité interspécifique allant de 467 kg MS/ha pour Salsola tetragona à 11 kg MS/ha pour Helianthemum lippii donnant ainsi une moyenne de 120 kg MS/ha. Ces espèces sont réparties sur 10 familles botaniques, dont la famille des Amaranthaceae assure 45,1% de la production globale alors que les Résédacées et les Fabacées produisent 15,6 % et 13,8 % respectivement. Cette différence peut être justifie par le nombre d’espèces dans chaque famille.

Tableau 3. Production de la phytomasse aérienne

Espèce

Phytomasse aérienne
kg/MS/ha

Taux de
production (%)

Familles
botaniques

Anabasis articulata

112

7

Amaranthaceae

Cornulaca monacan tha

26

2

Amaranthaceae

Salsola longifolia

23

1

Amaranthaceae

Salsola tetragona

467

28

Amaranthaceae

Traganum nudatum

127

8

Amaranthaceae

Calligonum comosum

40

2

Polygonaceae

Ephedra alata

132

8

Ephedraceae

Helianthemum lippii

11

1

Cistaceae

Limoniastrum guyonianum

243

14

Plombaginaceae

Moltkiopsis ciliata

170

10

Boraginaceae

Oudneya africana

33

2

Brassicaceae

Retama ratam

212

13

Fabaceae

Stipagrostis pungens

27

2

Poaceae

Zygophyllum album

50

3

Zygophyllaceae

 

Total

1675

100

10

Productivité énergétique

Les résultats exprimés en UFL et UFV sont présentés dans le tableau 4.

Tableau 4. Productivité énergétique


UFL/kg
MS

UFV/kg
MS

UFL/
ha

UFV/
ha

Anabasis articulata

0,77

0,75

86,4

84,2

Calligonum comosum

0,61

0,68

24,5

27,3

Co rnulaca monacantha

0,81

0,76

21,3

19,9

Ephedra alata

0,57

0,56

75,1

73,7

Helianthemum lippii

0,67

0,61

7,67

6,98

Limoniastrum guyonianum

0,59

0,53

143,5

128,9

Moltkiopsi sciliata

0,65

0,51

111

86,8

Oudneya africana

0,94

0,98

31,1

32,4

Retama raetam

0,68

0,61

144

129

Salsola longifolia

0,74

0,68

16,9

15,5

Salsola tetragona

0,69

0,62

322

290

Stipagrostis pungens

0,39

0,35

10,7

9,57

Traganum nudatum

0,78

0,72

99,4

91,7

Zygophyllum album

0,63

1,61

31,6

80,7

 

Total



1 125

1 077

La productivité énergétique pour le parcours de la région d’étude est de 1 125 UFL/ha et de 1 077 UFV/ha (Tableau 4). Nos résultats sont très proches de ceux avancés par Chehma (2005) et Bouallala (2013) pour la même saison (printemps), sur un parcours de lit d’oued, soit (1 138 UFL/ha et 1 328 UFV/ha) et (1 164 UFL et 1 003 UFV) respectivement. Cela peut être justifié par la présence des oueds dans la région d’El Alia (oued N’sa, oued Zegrir et oued El Attar).

Les productions énergétiques des espèces étudiées montrent l'existence d'une variabilité interspécifique allant de 8 à 322 UFL et 7 à 290 UFV avec une moyenne de 119 UFL et 102 UFV (Figure 3). Cette variabilité est liée à la variation des compositions chimiques, notamment la matière azotée totale qui enregistre des teneurs élevées durant le printemps (Chehma et Youcef 2009 ; Chehma et al 2008 ; Chaibou 2005 ; Lecomte et al 1996).

Remarquablement, le belbel ou soude tétragonale Salsola tetragona présente une supériorité énergétique par rapport aux autres espèces. Cela est dû à sa phytomasse aérienne. Chehma et al (2008) ont confirmé que la variabilité de la production énergétique est essentiellement liée la production de la phytomasse aérienne, de ce fait, il existe une relation proportionnelle entre la phytomasse aérienne et la valeur énergétique des espèces (figures 2 et 3).

Figure 3. Productions énergétiques des espèces pérennes dans le parcours d'El Alia


Conclusion


Références

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Received 30 April 2017; Accepted 21 October 2017; Published 2 November 2017

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